Publié dans Société

Avenue de l’Indépendance - Une amende jusqu'à 300.000 ariary pour les pollueurs 

Publié le lundi, 11 mars 2024

Redorer l’image de la ville d’Antananarivo. Dans le cadre de l'objectif de faire d'Antananarivo une ville propre d'ici 10 jours, une opération de nettoyage sur l'Avenue de l'indépendance et ses environs a été menée le week-end dernier par les éléments du Corps des sapeurs-pompiers œuvrant dans la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) ainsi que le personnel de la Direction de l'urbanisme. A cette occasion, le chef de corps de la Polices municipale, le commissaire Ostrom Whenss, a rappelé les dispositions du Code municipal d'hygiène (CMH) sanctionnant les personnes qui ne respectent pas les règles relatives à la propreté publique. D’ailleurs, la CUA a déjà multiplié le nombre des urinoirs et poubelles dans la ville des mille afin de lutter contre la défécation à l’air libre, ainsi que de lutter contre l’insalubrité qui mine la Capitale depuis plusieurs années.

Pour l’avenue de l'Indépendance et ses environs, il a avancé que des amendes allant de 50.000 à 300.000 ariary peuvent être infligées contre ces contrevenants, en fonction de la nature et de l'importance de l'infraction commise, selon le CMH. Pour les automobilistes et les commerçants qui ne respectent pas la propreté, leurs sanctions figurent dans la troisième catégorie des infractions, dans laquelle figure une amende pouvant atteindre 300.000 ariary, en plus du rétablissement de la propreté dans ces endroits.

En rappel, le président de la délégation spéciale (PDS) d'Antananarivo, Richard Ramanambitana, a effectué un rapport sur l'avancement de la réalisation de cet objectif. Il a évoqué plusieurs points pour accélérer l'atteinte de cet objectif dont la nécessité de respecter à la lettre les dispositions émises dans le Code municipal d'hygiène, relatives aux horaires de jet d'ordures et les types de déchets à jeter dans les bacs à ordures ménagères. Des agents de la Police municipale seront mobilisés pour assurer le respect de ces dispositions et prendre également des mesures pour assurer la sécurité des bacs à ordures, de même que la fluidité de la circulation durant les heures de ramassage.

 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Eclipsée !
    Par les temps qui courent, la ferveur du « 13 mai 1972 » s’éteint. Cinquante-deux ans après, la mémoire d’un peuple s’évanouit ! Il ne reste qu’un vague souvenir dans l’esprit des aînés encore vivants à ce jour, des témoins oculaires qui ont vécu en chair et en os l’historique et douloureux évènement. En effet, le temps passe, il ne reste plus grand-chose ! Eclipsée par les mille et une difficultés que chacun doit affronter quotidiennement, la bataille de la campagne électorale troublant, la mémoire des chaudes journées sur la Place du Treize mai disparait au fil des ans. Aucun programme de cérémonie officielle du cinquante-deuxième anniversaire du 13 mai n’a été prévu dans la journée d’hier. On craint toujours de la réminiscence du concept que « Treize mai » véhiculait. Les dirigeants en place se méfiaient d’un « come back » imprévisible sur cette Place maudite pour les uns…

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